Durant les dernières vacances je suis allé à Marseille. C’est une ville que j’adore mais étrangement elle ne semble pas, franchement, me rendre la pareille. Marseille est faite pour les valides il n’y a pas photo !  (enfin, en l’occurrence si…).

Tout est fait pour me donner envie de renoncer à mes escapades, mais j’aime pas bien que les trottoirs me donnent des ordres, donc j’ai persévéré. Mais tout de même j’ai souffert et ma fière monture aussi.

Je dois dire que la bataille de Marseille ne m’a pas laissé indemne… comme la Bonne Mère j’ai été marqué par les combats et je dois déplorer la perte d’une chambre à air. Elle est tombée rue d’Aubagne après m’avoir rendu de fiers services, sûrement mortellement blessée après l’ultime confrontation avec un bris de verre, un p*utain (nan c’est pas une faute de frappe) de bris de verre qui comme tant d’autres jonchent les rues myopathophobes de la cité phocéenne.

C'est ça que je voyais en ayant crevé ! Et en plus c'est pas accessible ! ! !

Heureusement cet épisode ramolo-d’la-roue eut une fin heureuse. Car si les trottoirs me haïssent les gens de cette ville sont sympathiques ! Et j’ai trouvé un gentil vendeur de pneus de moto qui m’a remonté ma bécane en moins de deux ( 45 min d’échinage gracieux sur ma jante récalcitrante ). Preuve ci dessous !

Le garage Cardy sponsor officiel de mon voyage !

Je pense néanmoins que ce petit séjour sudiste mérite un florilège des pires situations rencontrées !

Je commencerai par mon préféré, qui ne mérite aucun commentaire vu comment que l’ironie de la situation est claire :

Et moi ???

Maintenant restons dans le classique qui à Marseille prend une toute autre mesure, quand on doit faire demi tour sur une route où les Marseillais conduisent…

Sachant que la prochaine zone qui accepte mes roues se situe aux environs de Bételgeuse ça complique achement la situation, peuchère..

Mais il y a mieux, tellement mieux…

Ici nous pouvons constater que de nombreuses possibilités s’offrent à moi. Sur le côté gauche il ya un trottoir signifié par la magnifique flèche faite sous paint. Devant mon fidèle destrier se dresse (comme le montre ma deuxième magnifique flèche-paint) des escalier, oui, oui des escaliers. Certes on voit que dalle sur la photo (on excusera mon auxiliaire valide du cadrage mais faites pas les fines bouches on voit le début d’une marche ! ).

Cette combinaison d’obstacles est assez rare (disons aussi rare qu’un lupus dans un épisode de Dr House)   mais c’est là que Marseille est fantastique, il y a toujours des surprises !

Non mais mine de rien c’était super comme voyage. Surtout qu’en hiver on se caille moins les miches à Marseille et manger en terrasse le 30 décembre c’est la classe américaine !

Voilà, prochain article dans moins de dix ans !